Gare Centrale – Les lettres de mon père

Jeune Public

À partir de 9 ans - Marionnettes

Mêlant marionnettes et théâtre d’objet, Agnès Limbos replonge dans les lettres que son père lui envoyait du Congo et ce qu’elles révèlent du colonialisme ordinaire. Non sans humour, elle livre un touchant récit autobiographique et montre comment notre regard sur nos parents peut évoluer avec le temps…

En 1959, la famille Limbos habite au Congo qui est encore une colonie belge. Le père vient d’y être chargé de la direction de l’École des cadres, où il forme de jeunes Congolais à devenir instructeurs. 
Un an plus tard, à l’indépendance, les enfants sont renvoyés chez leur oncle, curé d’un petit village en Belgique. Agnès Limbos a huit ans à l’époque et vit cette séparation comme un abandon. Soixante ans plus tard, elle replonge dans les lettres que son père lui envoyait du Congo et qu’elle attendait avec impatience. La femme qu’elle est devenue entre en dialogue avec la fillette qu’elle était - représentée par une marionnette - et porte un autre regard sur les événements d’alors.
Avec l’humour et l’autodérision qui la caractérisent, la fondatrice de la compagnie belge Gare Centrale nous fait entendre toute la dimension de paternalisme et de racisme contenue entre les lignes. Dans ce tête-à-tête avec son enfance, elle cherche à comprendre ce que fut la vie de ses parents et l’esprit missionnaire qui animait son père. Une touchante narration qui nous parle aussi d’émancipation, de réparation et de réconciliation.